Mort pour la France

Jean Marie DAVIGO  (1892 / 1921)

 

Fils de Jean Marie, un marin-pêcheur, né à Groix en 1854 et de Thérèse KERSAHO, une groisillonne née en 1853, mariés en octobre 1881 à Groix et résidant dans le village de Kermarec, Jean Marie DAVIGO est né le 12 août 1892 à Groix dans le village de Kermarec. Il est le septième enfant d'une fratrie de huit.

 

Après quelques années sur les bancs de l'école, il commence sont apprentissage de marin en s'engageant comme mousse , vers l'âge de 11/12 ans. A 15 ans vers septembre 1907, il devient novice, inscrit provisoire et en septembre 1910, il embarque comme matelot, inscrit définitif sur le registre des gens de mer du quartier de Groix, sous le n° matricule ? (à rechercher).

 

En 1912, il est levé pour effectuer son service militaire dans la Marine d'État. D'abord affecté au 3ème dépôt des équipages de la flotte à Lorient. A la fin de ses classes, il est breveté canonnier.

 

Par la suite, il embarque ??? ( à rechercher).

 

Jean Marie DAVIGO se marie le 15 janvier 1917 avec Évangéline Marie Joseph(e) TONNERRE, une groisillonne, née en 1890 dans le village de Kerliet. Ils résideront dans ce village et auront 3 enfants dont les deux premières, de jumelles, décèderont en bas-âge.


 

 

Campagne de 1914 à la fin 1916 ?  (à rechercher)

 

Quand Jean Marie DAVIGO se marie, comme on peut le lire sur son acte de mariage, il est réserviste canonnier, mais qu'il est encore considéré aux armées. Peut-être est-il détaché à la pêche comme de nombreux autres marins à partir de septembre 1916.  Est-ce dû à son état de santé, des suites d'une maladie (tuberculose) contractée au service ?

 

 

 

Jean Marie DAVIGO décède, des suites de sa maladie contractée au service (tuberculose), le 2 décembre 1921, dans son domicile à Groix, dans le village de Kerliet. Il est alors âgé de 29 ans, il laisse une épouse du même que lui et un enfant de 16 mois (Sera-t-il adopté pupille de la nation ?)

 

Son décès est enregistré sur le registre de décès de la commune de Groix à la date du 3 décembre 1921et il est inhumé dans le cimetière de Groix<.

 

Sa mort étant survenue après sa démobilisation, il ne bénéficie de la mention officielle "Mort pour la France", mais les autorités locales en jugent autrement et son nom est gravé sur le Monument aux Morts de la commune de Groix. 

Son épouse, qu'il a contaminé, décède 10 mois après lui, en octobre 1922. Son fils devient orphelin à 2 ans.