Mort pour la France

Jean Marie RAYNAUD  (1882 / 1916)

 

Fils d'Antoine, un commerçant-cultivateur, né à Vèze dans le Cantal en 1842, installé à Groix vers 18651er novembre 1183, et de Marguerite Philomène GOURONC, née à Groix en 1846, mariés à Groix en septembre 1868, résidants dans le village de Port-Lay, Jean Marie RAYNAUD est né le 8 janvier 1882 à Groix dans le village de Port-Lay. Il est le petit dernier d'une fratrie de trois enfants.

 

Suite à la mort de sa mère à Groix en octobre 1883, Jean Marie part avec sa famille (sauf sa soeur Magdeleine qui reste à Groix et qui s'y marie en 1891), en Auvergne, à Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme) où on le retrouve dans le recensement de 1891.

 

Il est recenser en septembre 1902 à Ardes sous le matricule 1270 / Clermont-Ferrand, mais ajourné pour faiblesse en 1903. Il fait son service militaire au 92ème R.I. à partir du 15 novembre 1904, situé dans la caserne Desaix à Clermont-Ferrand.

 

Il est renvoyé dans ses foyers le 18 septembre 1906. Il reprend ses activités de cultivateur à Anzat-le-Luguet. Il est célibataire.


Quand la guerre est déclarée en août 1914, Jean Marie RAYNAUD est âgé de 32 ans. Il est convoqué à la caserne Desaix, à Clermont-Ferrand dès le 2 août 1914, théoriquement passé dans la réserve depuis 1906, il est quand même incorporé dans le 92ème R.I. d'active qui fait partie de la 52ème brigade de la 26ème division d'infanterie du 13ème corps d'armée.

 

Le 7 août 1914, le 92ème R.I. a terminé sa mobilisation. Le 9, août, le régiment, transporté vers les Vosges débarque à Giraucourt. Le 12 août, sa division est formée et s'avance vers la frontière. Les populations de Rambervillers, Raon-l'Étape, Badonvillers,… accueillent le 92ème R.I. avec joie. Le premier prisonnier est fait le 14 août par la 5ème compagnie. C'est un lieutenant de Hussard. Sa capture fut difficile. L'ennemi retranché attend. Après de chaudes escarmouches, les Allemands cèdent.

L'ennemi recule toujours et, le 16, le 92ème R.I. passe la frontière. Le 18, il est établi dans les villages de Brouderdoff, Plain-de-Valsclt et le bois de Voyer. Le 19, il se fortifie sur ces positions où, le 20, ont lieu les affaires dites de Sarrebourg. Les Allemands ont reculé, mais se sont arrêtés sur des lignes prévues d'avance garnies d'une nombreuse artillerie lourde. Les pertes du 1er bataillon à Plain-de-Valsch sont devenues si grosses, qu'il doit être relevé par le 3ème bataillon placé en réserve au bois de Voyer. A travers un feu de barrage terrible, ce bataillon s'avance comme à la manoeuvre. Dans un terrain dénudé, les pertes deviennent énormes et l'on doit stopper. Quand le repli forcé est prescrit, mais seulement à ce moment, les fractions diminuées, décapitées, rentrent en bon ordre.

 

Le régiment, jusqu'au 24, retraite calme, s'arrêtant fréquemment pour faire face. Le 24, comme les Allemands deviennent pressants, les 2ème et 3ème bataillons attaquent à Domptait; mais la partie est grosse, le 3ème bataillon est fauché par un feu terrible; le dévouement de la 7ème compagnie protège sa retraite. Elle devient générale pour le régiment, qui arrive à Rambervillers et le défend avec succès jusqu'au 2 septembre.

 

 

Le 2ème bataillon tâte la position formidable du Piémont. Une reconnaissance offensive, s'étant égarée, revient, comme à la manoeuvre, sous les feux de mitrailleuses, se reformer à son point de départ et se reporte en avant. Après avoir coupé les fils de fer, elle arrive dans les premières tranchées; mais la position est critique pour deux compagnies que l'on ne peut soutenir. Elles doivent reculer, apportant de précieux renseignements, ramenant tous leurs blessés.

 

Le 26 septembre, se portant vers le nord, le régiment couvre Tilloloy par des tranchées. Puis, glissant encore toujours dans la direction du nord, il s'établit face aux Allemands le 1er bataillon à Fouquescourt, le 3ème à Fresnoy, le 2ème à La Chavatte. Sur ce dernier bataillon, le 30 septembre, les ennemis vont lancer des attaques déterminées. La 6ème et la 7ème cies occupent, la lisière ouest de la Chavatte. Elles y construisent à la hâte une tranchée. Le 30, les Allemands bombardent la Chavatte avec de gros obus; puis attaquent, partent de Fransart, quatre fois dans la journée. Elles subissent des pertes terribles, faites par notre infanterie, car notre artillerie, qui n'a plus de munitions, est muette. Vers 20 h, une ruée de soldats allemands, la plupart ivres, poussés par des officiers qui hurlent se précipitent malgré les pertes. Ils ne peuvent franchir une haie et un très grand nombre sont tués à la baïonnette. Les munitions commencent à se faire rares. La 6ème est dans une position critique. Elle réclame des munitions à sa voisine. Les soldats de la 7ème ne donneraient pas facilement leurs cartouches; mais le capitaine, compre-nant que la perte de la 6ème entraînerait la sienne, retire lui-même des cartouches à ses hommes. Les attaques se succèdent; comme les munitions n'arrivent toujours pas, les deux commandants de compagnie prescrivent de ne tirer qu'a deux cents mètres.
L'ennemi, qui s'en aperçoit en profite pour, ayant pris du champ, se reformer et tenter un mouvement enveloppant. Par une marche de flanc devant la gauche du bataillon, il se présente inopinément sur le P. C., l'officier rassemblant ses hommes de liaison et ralliant les pourvoyeurs, repousse l'ennemi. Les Allemands, s'étant aperçus d'un intervalle entre la 6ème et la 7ème compagnie, s'y infiltrent et essaient de progresser du côté de la 7ème. Un sous-lieutenant réussit à nettoyer la tranchée. Les attaques sur la 5ème et la 8ème, un peu moins violentes, furent égale-ment repoussées. Le lendemain matin, de ses tranchées inviolées, le 2ème bataillon comptait des centaines de cadavres.

 

Le régiment est relevé, mais le 1er bataillon, mis à la disposition d'un autre régiment, est placé en réserve au Quesnoy-en-Santerre. Le 4 octobre, il recevait l'ordre d'attaquer Barnery; il ne peut arriver qu'aux lisières du village bien défendu. Il s'accroche sur les positions conquises, repoussant les contre- attaques. Mais un barrage d'artillerie empêche les renforts d'arriver et les pertes deviennent sévères. Le chef de bataillon, blessé, reçoit pendant la nuit l'ordre de se replier.

 

 

 

Le régiment est ramené sur les confins des départements de la Somme et de l'Oise; il y restera pendant l'année 1915, se remettant de ses fatigues et de ses grosses pertes de Lorraine et de Belgique.

 

Il tiendra les secteurs du bois des Loges et de Beuvraignes. Dans ce dernier, la lutte de tranchées bat son plein entre les villages du Cessier et de Beuvraignes. Le 3ème bataillon conquiert brillamment du terrain aux Allemands, et ce même bataillon, chargé de le défendre, y gagnera une citation de division.

 

 

 

 

 

Remis à l'entraînement au camp de Crèvecoeur, le régiment part avec le 13ème corps pour la défense de Verdun.

 

Sous la pluie, par un après-midi de fin février 1916, le 92ème R.I, bivouaque au bois de Fouchères, à trois kilomètres de Dombasle. L'ennemi frappe des coups redoublés, la rive droite de la Meuse est actuellement le théâtre de la lutte, mais la rive gauche s'enflamme à son tour, et, dans le bois, sans autre abri que la tente individuelle, contre la neige qui tombe toutes les nuits, le 92ème R.I., en réserve, attend l'heure de se porter en avant. Le 6 mars, le régiment arrive sur la neige par 12 degrés au-dessous de zéro au bois du Bouchet. Il reste là, alerté toute la nuit sans abri. Au jour, il se porte en formation d’approche sur la route d’Esnes à Chattancourt. Il s'y établit en position d'attente. Le froid, l'absence des cuisines qui n'ont pu suivre, ne diminuent pas la volonté de vaincre. Certains plaisantent «T'as pas de pain dans ta musette, mets-y des cartouches et des grenades !»

 

Toute la journée du 9, l'artillerie ennemie, très puissante, bombarde le bois, sa lisière sud, et surtout l'espace entre le bois et Chatlancourt, pour empêcher les ravitaillements et les renforts. Elle détruit les liaisons téléphonique. Vers 18 h, l'ennemi attaque, à l'est du bois, la 7ème et la 8ème compagnie. Elles reçoivent le choc corps à corps et perdent leurs deux capitaines. Privés de leurs chefs et décimés, les hommes ne reculent pas, mais ils se resserrent, et un intervalle se produit entre la7ème compagnie et une compagnie du 139ème R.I. L'adversaire n'ose pas encore s'y engager. Toutefois, le colonel, pour prévenir l'attaque, décide d'enlever la corne du bois de Cumières, où l'ennemi se rassemblait pour attaquer le flanc droit du régiment. A 6 h, les 5ème, 7ème, 8ème compagnies et deux nouvelles compagnies du 139° s'emparent en une demi-heure du bois tout entier. Le colonel vient féliciter les officiers du 139ème, lorsque, au nord du bois des Corbeaux, une mitrailleuse insoupçonnée ouvre le feu et tue presque en même temps le colonel, et deux officiers du 139ème.

 

Au même moment, l'ennemi se prépare à attaquer; fusées, coureurs, rien n'arrive à déclencher notre barrage. Un régiment allemand venant d'Ornes aborde notre droite et enlève le bois de Cumières, malgré la résistance désespérée des compagnies du 92ème et du 139ème. Le plus ancien officier ralliant quelques débris, défendit longtemps l'approche du bois des Corbeaux, quoique, par le bois de Curnières, les défenseurs fussent pris à revers. Pied à pied, ce qui restait du 92ème dut se replier sur la lisière sud du bois des Corbeaux. Il était 8 h. Jusqu'à midi, toutes les attaques furent repoussées; mais petit à petit tous les officiers tombèrent, et un capitaine resta seul pour commander la ligne de 300m sur laquelle s'étendaient les débris du régiment. Privées de munitions, les ailes commencèrent à céder; le chef ne se retira que le dernier.

 

Lorsque le général fit défiler devant lui au. moment de la relève le 92ème il ne restait plus que 140 hommes du 3ème bataillon, 166 du 2ème, 600 étaient blessés; les autres, à côté de leur colonel, repo-saient sur le terrain ou ils avaient tenu durant un temps la victoire. Jean Marie RAYNAUD, lui qui était passé au travers de tant de combats, est de ceux-ci. Le régiment d’infanterie auvergnat, a perdu 1.500 soldats et 44 officiers entre 8 et 13 mars.

 

monument aux morts d'Anzat-le-Luguet

caserne Desaix à Clermont-Ferrand

 

Le régiment quitte les Vosges, est transporté à Liancourt (Oise), où il débarque le 15. Le 1er bataillon, enlève l'Écouvillon le 20 septembre; le 22, il reçoit, vers midi, l'ordre d'attaquer les positions allemandes au nord de l'Écouvillon, lisières sud-est des bois de Thiescourt. La 3ème cie engagée vers 14 h, se déploie malgré de violents tirs de mitrailleuses, de 77 et de 105; elle progresse avec de grosses pertes. Elle arrive sur une pièce de 77, s'en empare après un violent corps à corps. Elle a perdu tous ses officiers et chefs de section, mais s'établit en lisière du bois, à 350 m environ du point de départ. Une section de la 2ème compagnie est envoyée en renfort sur la ligne de feu; elle perd la moitié de son effectif pendant sa courte progression. La position conquise, ne pouvant être tenue, est abandonnée au cours de la nuit. La 3ème compagnie a été, pour cette affaire, citée à l'ordre du jour.

 

 

 

 

Après un mois de repos et d'exercices, le 92ème R.I. débarque sur la frontière belge, à Esquelbecq, le 12 novembre, et le 13, il se porte dans la direction de Zonnebeke. Dans l'après-midi, le commandant du régiment recevait l'ordre d'attaquer les lignes allemandes au nord de Zonnebeke, vers le carrefour de Broonseinde. L'attaque fut exécutée avec deux bataillons: 1er et 3ème en première ligne, le 2ème restant en réserve. Les bataillons se portèrent à l'attaque et enlevèrent la première ligne allemande, y compris le carrefour de Broonseinde. Malheureusement, sous le barrage d'artillerie et les mitrailleuses ennemies, les pertes furent sévères. Le commandant du régiment tomba en première ligne, au carrefour de Broonseinde, au moment où il allait examiner le terrain pour procéder à une nouvelle progression. Plusieurs officiers sont mis hors de combat. Le commandant du 2ème bataillon prend le commandement du régiment, fait organiser le terrain, prescrit de s'y cramponner. L'ennemi ébauche quelques attaques qui sont repoussées. Le 17, après un violent bombardement, les Allemands arrivent jusqu'au carrefour; mais notre ligne se reforme 200m en arrière, et le bataillon, reporté à l'attaque, reprend toute sa position.

 

Du 17 au 18, les efforts ennemis paraissent faiblir. Le 92ème R.I.reçoit l'ordre d'attaquer, avec le 1er et le 3ème bataillon, les positions enne-mies au nord du carrefour de Broonseinde et du bois du Polygone sur la route de Pasehendaele à Becelaere, le 2ème bataillon restant en réserve dans le bois. La compagnie franche enleva deux tranchées devant le bois du Polygone. Une compagnie du 1er bataillon gagna 100m en avant du carrefour de Broonseinde. Malheureusement, faute de renforts, on ne put progresser davantage. Peu à peu les Allemands s'infiltrèrent par les ailes dans les positions conquises, et à 18 h, la moitié de la compagnie franche se trouvait dans une tranchée allemande entre deux autres tranchées occupées par l'ennemi. Pour rentrer dans nos lignes, ces éléments se frayèrent un passage à la baïonnette.

 

Dans les combats qui eurent lieu le 29 novembre, on nepeut passer sous silence l'énergie que déployèrent une centaine d'hommes des 2ème et 3ème compagnies. Isolés et encerclés ils résistèrent à tous les assauts du 29, tinrent victorieusement seuls encore toute la journée du 30. Ce n'est que leurs munitions épuisées et sous les coups de notre propre artillerie, qui ne pouvait déterminer leur place au milieu des lignes ennemies, que ces hommes décident de retrouver le régiment. Deux hommes parcourent 400m sans éveiller l'attention des sentinelles ennemies, nombreuses et attentives. Profitant d'une haie en contre-bas d'une route, ils parviennent au but, mettent le commandement au courant de la situation de leurs camarades et, affrontant à nouveau les dangers de cette périlleuse mission, ils retournent auprès de leurs compagnons pour les guider dans le retour. Grâce à eux, tous purent regagner les lignes.

 

Le 1er décembre 1914, un nouveau lieutenant-colonel prenait le com-mandement du régiment. Plusieurs témoignages de satisfaction ont été adressés au 92ème R.I. par les généraux pendant cette période en Belgique.

 

situation devant Beuvraignes en mai 1915

 

Sous la pluie, par un après-midi de fin février 1916, le 92ème R.I, bivouaque au bois de Fouchères, à trois kilomètres de Dombasle. L'ennemi frappe des coups redoublés, la rive droite de la Meuse est actuellement le théâtre de la lutte, mais la rive gauche s'enflamme à son tour, et, dans le bois, sans autre abri que la tente individuelle, contre la neige qui tombe toutes les nuits, le 92ème R.I., en réserve, attend l'heure de se porter en avant. Le 6 mars, le régiment arrive sur la neige par 12 degrés au-dessous de zéro au bois du Bouchet. Il reste là, alerté toute la nuit sans abri. Au jour, il se porte en formation d’approche sur la route d’Esnes à Chattancourt. Il s'y établit en position d'attente. Le froid, l'absence des cuisines qui n'ont pu suivre, ne diminuent pas la volonté de vaincre. Certains plaisantent «T'as pas de pain dans ta musette, mets-y des cartouches et des grenades !»

 

L'ordre d'attaque arrive, impératif, dans une forme concise non exempte de majesté:«L'ennemi a pris le bois des Corbeaux; au 92ème R.I. l'honneur de le reprendre. L'attaque se déclenchera à 7 h»
Vers 3 h du matin, le 2ème bataillon à droite, le 3ème bataillon à gauche, s'ébranlent. A 6 h, ils sont établis sur leurs lignes de départ, lignes virtuelles d'ailleurs, car aucune tranchée n'existe.

 

Le 8 mars 1916, le soleil se lève dans un ciel pur. Le colonel est devant. Il allume un cigare, lève sa canne, signal de l'assaut. 900m  sont à parcourir sous les balles et sous les obus; la sensation de cette distance serre bien les coeurs; mais le colonel est là qui montre le chemin Alors, les deux bataillons s'élancent dans un ordre parfait, impressionnant. Pendant 700m ,le gros barrage ne cause pas de pertes; c'est à peine s'il interrompt momentanément, en forçant des paquets à se coucher, la régularité du dispositif. Mais, à 200m de la lisière du bois, des mitrailleuses infligent des pertes sérieuses. Pour les diminuer, on se rue sur elles au pas de gymnastique. L'ennemi fuit; on ralentit l'allure et on progresse dans le bois jusqu'à la lisière nord. Les Allemands se retranchent au delà. L'objectif du régiment est atteint, le bois des Corbeaux est en son pouvoir, ainsi qu'une grosse partie du bois de Cumières. Toutefois, devant la lisière nord de ce bois, le 2ème bataillon doit prolonger la lutte à la grenade. La 6ème compagnie y perdra 70 hommes.

Les pertes sont grosses: 10 officiers sont tués ou blessés. Le 139ème envoie deux compagnies de réserve. L'une est gardée à la lisière sud du bois des Corbeaux et l'autre vient étayer la 6ème compagnie. Profitant de la nuit, les Allemands essaient de reprendre le bois. Leurs attaques sont repoussées à coups de fusil et de baïonnette; car, par la neige qui tombe, notre artillerie ne peut voir les appels.

poste de secours du 92ème R.I. le 8 mars 1916

 

 

Jean Marie RAYNAUD disparait le 7 (ou le 8) mars lors de l'assaut du Bois des Corbeaux, sur la commune de Forges sur Meuse (55). Son corps n'a pas été retrouvé ou s'il l'a été n'a pas pu être identifié. Il repose probablement d'un des ossuaires  à proximité du champ de bataille.

 

Un jugement déclaratif de décès a été prononcé par le tribunal d'Issoire  (Puy de Dôme) le 8 octobre 1920, fixant le décès officiel au 7 mars 1916. Ce jugement a été transcrit sur le registre dÉtat-civil d'Anzat-le-Luguet le 28 octobre 1920.

 

extrait du J.O. du 9 octobre 1922

Il sera honoré d'une citation, de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume  

 

Citation "Brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 8 mars 1916, au bois des Corbeaux, en accomplissant son devoir."

 

Son nom est gravé sur le monument aux morts d'Anzat-le-Luguet. Il ne l'est pas à Groix