Mort pour la France

Ange Joseph Marie QUÉRIC  (1875/1916)

 

Fils de Gildas, un marin pêcheur, né à Groix en 1832 et de Marie Jeanne GUÉRAN, née à Groix en 1832, mariés à Groix en avril 1861, résidant d ans le village de Kerdurand, Ange Joseph Marie QUÉRIC est né le 13 mars 1875 à Groix dans le village de Kerdurand. C'est le sixme enfant d'une fratrie de sept, mais plusieurs sont morts en bas-âge.

 

Après quelques années passées sur les bancs de l'école Ange Joseph commence son apprentis-sage de marin en s'embarquant comme mousse dès l'âge de 11/12 ans devant que son père est mort en mer et qu'il doit ramener quelques sous à la maison. A 15 ans, il DEVIENT novice et il Defin is inscrit ITIF sur le des Registres de mer du Gén de Groix en quartier 1893 sous le n ° matricule?

 

Il est levé le 13 mars 1895 et effectue son service militaire au 3ème dépôt des équipages à Lorient, mais il est rapidement rendu à la vie civile, reconnu comme "soutien de famille".

 

Ange Joseph QUÉRIC se marie le 3 novembre 1909 avec une groisillonne, Marie Thérèse UZEL, née en 1886 dans le village de Kervedan. Ils résideront à Kerdurant et auont 3 enfants.

 

Ange Joseph Marie QUÉRIC décède le 18 novembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme).

 


 

En août 1914, Ange Joseph QUÉRIC  a plus de 39 ans. Il  est mobilisé et travaille à son régiment d'origine, le 3ème dépôt des équipages de la flotte à Lorient. Dans les premiers temps, il ne reçoit pas d'affectation, il alors renvoyé dans ses foyers. Puis comme beaucoup de marins qui ne trouvent pas place sur les navires et les bâtiments de défense côtière, il est mis à disposition de l ' Armée de terre qui l'affecte au 2ème Régiment d'infanterie coloniale (RIC) le 25 janvier 1915. Ange arrive au dépôt du 2ème RIC, à Brest (Finistère) dans les locaux de la Caserne Fautras, le 2 février 1915. Après quelques   semaines  de formation, il est transféré au 5ème RIC, le 19 mars 1915.

 

caserne Fautras à Brest, siège du 2ème R.I.C.

 

 

Le 25 juin, le régiment quitte La Chalade pour se rendre à l'arrière du front de Champagne mais une attaque allemande le rappelle pour participer à une contre-attaque afin de reprendre le terrain perdu, le 14 juillet. Puis, il participe à une nouvelle opération le 11 août.

 

Le 16 août, le 5ème R.I.C. quitte définitivement la forêt d'Argonne, pour la Champagne. Après quelques jours de repos les 2ème et 3ème bataillons montent en ligne le 28 août : ils occupent le secteur au nord de Souain, à l'ouest de la route de Somme-Py. Alors commence la période des travaux et préparatifs d'attaque. Le secteur, relativement calme, permet de les effectuer sans beaucoup de pertes. Le temps est superbe. Le séjour aux tranchées est suivi d'un repos de quelques jours au bivouac de la ferme de Piémont (4 km de Suippes).

 

Le 24 septembre au soir, toutes les unités du régiment sont en place pour la grande offensive qui doit se déclencher le lendemain matin.

Le 25 à 9 h. 15, les premières vagues franchissent le parapet et s'élancent, la baïonnette haute. Les Allemands déclenchent alors un bombardement d'une extrême violence sur  les tranchées et sur la Ain (rivière au nord de Souain). Malgré les pertes sensibles, la progression est très rapide. Les soldats franchissent les tranchées sans s'y arrêter; des fractions spéciales désignées d'avance parcourent rapidement les positions conquises et y font de nombreux prisonniers.

 

Les ouvrages de Magdebourg et du Palatinat sont enlevés, ainsi que la tranchée Hindenburg, avec le concours d'éléments de la 10ème division d'infanterie coloniale, qui ont occupé sur la droite le boyau Von-Bulow. A partir de ce moment, nos troupes ne rencontrent que peu d'obstacles. L'ennemi, démoralisé, abandonne ses positions presque sans combat. A 11 h, après avoir franchi successivement les tranchées du Sérail et des Viennoises, le 1er bataillon occupe, avec le 6ème régiment colonial, la tranchée des Vandales. Le tir de l'artillerie ennemie est presque complètement arrêté et la plaine à l'ouest de la route de Souain à Somme-Py est couverte de troupes françaises progres-sant à découvert.

 

Malheureusement, à 11 h 15, notre artillerie, mal renseignée, tire sur la tranchée des Vandales. La liaison est impossible à établir par signaux à cause du brouillard, il faut envoyer un coureur. Mais le tir continue et nos troupes, éprouvant des pertes sérieuses, doivent se reporter en arrière, ce qui permet aux Allemands de réoccuper en forces la tranchée des Vandales.

 

A 17 h. 30, les premiers éléments du 6ème corps d'armée arrivent sur la ligne de feu. Notre 1er bataillon, soutenu par un bataillon du 6ème colonial et un bataillon du 54ème régiment d'infanterie, reçoit l'ordre de s'emparer de la tranchée des Vandales, en liaison sur la route de Souain à Somme-Py avec les éléments de gauche de la 10ème D.I.C, qui attaquent la ferme de Navarin. Les dispositions à prendre ne permettent de commencer l'opération qu'à la nuit. Le terrain n'a pu être reconnu, la préparation d'artillerie est presque nulle. Accueillie par un feu violent de mitrailleuses et d'infanterie, l'attaque ne réussit pas. Le régiment bivouaque sur place, dans le bois «21» et à la lisière sud du bois «14»; le 2ème bataillon, qui a combattu avec la colonne de gauche, rejoint dans la soirée et dans la nuit.

 

Le 26 septembre, à 14 h, le régiment reçoit l'ordre de se replier sur les bois «23» et «25», pendant que des unités du 6ème corps attaquent les tranchées de Lubeck et des Vandales. A 15 h, un nouvel ordre prescrit de porter le régiment en réserve de division; ce mouvement, effectué sous un bombardement particulièrement intense i occasionne des pertes élevées.

 

Le 29 septembre, le général commandant la 15ème D.I.C. donne l'ordre au régiment de se tenir prêt à se porter sur la tranchée des Tantes, par la cote 174, franchir cette tranchée et marcher- résolument vers le nord-est, couvrant et appuyant le mouvement de la Ire brigade. Le bombardement, toujours violent, cause de fortes pertes. A 18 h, le régiment reprend ses emplacements dans les tranchées, entre le bois du Crabe et le bois du Sultan.

 

Le 30 au matin, le 5ème R.I.C. est relevé par un régiment de chasseurs. Il se porte sur Suippes et, le soir, reçoit l'ordre d'aller cantonner à La Cheppe. Pendant ces quelques jours d'offensive, le régiment a subi des pertes énormes : 46 officiers hors de combats dont 19 tués et 1296 hommes de troupes hors de combat dont 171 tués sur le champs de bataille et 71 morts des suites de leurs blessures; hormis les nombreux disparus. Par chance, la 5ème compagnie parait avoir été épargné et Ange QUÉRIC passe entre les gouttes


un groupe du 5ème RIC à Canny-sur-Matz en 1916

 

Relevées dans la nuit du 26 au 27 août, les unités du régiment reviennent au camp de Marly. Le 2 septembre, elles vont bivouaquer entre la corne sud-ouest du bois Olympe et la route Fay-Cappy, et dans la nuit du 3 au 4, elles prennent leur place dans le dispositif d'attaque.

Le 4 septembre, à 14 heures, l'attaque se déclenche contre les positions allemandes au S.O de Barleux, le 1er bataillon se porte à l'assaut. Il s'empare rapidement de la première ligne, puis la dépassant aussitôt, atteint la route Berny-Barleux. A ce moment, l'ennemi, qui se repliait en désordre, paraît se ressaisir. A 14 h18, le deuxième bond est cependant exécuté et l'objectif atteint. Pendant que des éléments sont poussés jusqu'à la route Horgny-Barleux, le bataillon organise la position conquise.

Mais le régiment de gauche n'ayant pu progresser, les unités du 1er bataillon se trouvent en flèche et par conséquent dans une position favorable aux contre-attaques ennemies. Pour couvrir le flanc gauche du bataillon, le commandant envoie immédiatement une section qui se déploie face à Barleux, en liaison avec des éléments de gauche du bataillon. De plus, le peloton de renfort et une section de mitrailleuses sont orientés dans cette direction.

 

A 14 h. 35, l'ennemi lance ses contre-attaques, à la fois de front et de flanc, de plus en plus fortes et menaçantes. Le tir des mitrailleuses allemandes, qui prennent nos troupes d'écharpe et de flanc, cause des pertes énormes. A 15 h 07, l'ordre est donné aux fractions les plus avancées de se replier sur la ligne principale. Malgré un tir violent de mitrailleuses, ces éléments rejoignent en ordre. Quelques tentatives ennemies sont à ce moment repoussées.

Des agents de liaison sont alors envoyés au lieutenant-colonel: un seul d'entre eux arrive et lui expose la situation. L'ordre est aussitôt donné au 2ème bataillon ( celui d'Ange QUÉRIC ) de se porter en avant pour soutenir le 1er bataillon. Mais le tir dé barrage ennemi, d'une intensité exceptionnelle, empêche son débouché et ne permet pas de creuser les boyaux d'accès à la ligne conquise pour faciliter le mouvement des réserves.

Au moment où, néanmoins, le 2ème bataillon essaie de se porter en avant, il est accueilli par un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses qui, le prenant de flanc, lui inflige de lourdes pertes et l'arrête complètement. A ce moment, les débris du 1er bataillon, se
repliant en ordre, sont recueillis par le 2ème bataillon, occupant la parallèle de départ. La défense est réorganisée et la tentative de contre-attaque esquissée par l'ennemi est complètement repoussée. Le feu d'infanterie se calme; malgré le tir d'artillerie qui continue, l'ordre est rétabli.

Dans le courant de la nuit, le 1er bataillon est relevé par des unités du 3ème bataillon. Cette opération s'effectue en bon ordre, malgré la difficulté des communications dans les boyaux bouleversés et encombrés. La nuit se passe à relever les blessés, à réorganiser les positions et à maintenir une surveillance rigoureuse.

 

Du 6 au 19 septembre, le régiment est au bois de Marly (camp 51) pour se réorganiser. Mais il ne reçoit que 400 hommes au lieu des 700 qui lui sont nécessaires, et quatre officiers.

La 2ème brigade d'infanterie coloniale, un peu fatiguée par les dures pertes qu'elle vient d'éprouver, peut être encore utilisée, mais ailleurs que sur le terrain où elle vient de subir un échec. Le 9 septembre, le commandant la division, vient demander de vive voix au chef de corps si le 5ème colonial pourrait, le cas échéant, combattre à nouveau sur la position qu'il a dû récemment quitter; le lieutenant-colonel lui demande une dizaine de jours au cours desquels l'instruction et l'amalgame avec les renforts sont activement poussés.

Avec un effectif et un matériel très incomplet, le régiment repart bientôt pour la position où il a été si durement éprouvé et sur laquelle le 2ème colonial vient de progresser légèrement. Malgré les circonstances défavorables dans lesquelles il se trouve, un front plus large lui échoit et, dans la nuit du 19 au 20 septembre, il relève les 2ème et 57ème régiments coloniaux, entre Belloy-en-Santerre et Barleux.

La première position est à peine ébauchée, car elle est occupée seulement depuis 36 heures. Officiers et soldats, qui ont la dure et pénible mission de relever et d'inhumer les camarades tués quelques jours plus tôt à leurs côtés, sont dans des tranchées découvertes, exposés à un bombardement intense presque ininterrompu, infligeant dès le premier jour des pertes sensibles aux unités en ligne.

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, le 5ème R.I.C. est relevé par le 52ème colonial. Il manque encore une dizaine d'officiers et plus de 700 hommes. Aussi le régiment est-il envoyé immédiatement en arrière du front, au camp du Canard (sud de Demuin), puis à Bayonvillers (camp 62), pour se reconstituer.

Le 1er novembre, deux compagnies se portent en ligne à Belloy, pour participer aux travaux du secteur. Le 4, le régiment se porte en réserve à Chuignes (camp 66), et Fontaine-les-Cappy. Le lendemain, deux autres compagnies rejoignent celles qui ont été déjà envoyées à Belloy. Enfin, dans la nuit du 9 au 10 novembre, le régiment tout entier relève le 2ème colonial dans le secteur de Belloy-en-Santerre.

Il y séjourne jusqu'au 22 novembre et pendant cette période exécute des travaux et préparatifs d'attaque. La fatigue des unités est extrême: outre les alertes constantes et les bombardements intensifs journaliers, la boue gluante qui, en certains endroits dépasse un mètre dans les tranchées et boyaux, rend la situation très dure en première ligne. Une parallèle est construite sous un feu meurtrier.

Le régiment est exténué lorsqu'il est relevé dans la nuit du 22 au 23 novembre. Il est transporté au camp 102 (sud de Wiencourt-Somme), où il séjourne au repos jusqu'au 17 décembre 1916.

Les pertes du 6 septembre au 17 décembre sont les suivantes: un officier blessé  et 182 hommes de troupe mis hors de combat, dont 36 tués . Parmi eux on déplore la mort d'Ange QUÉRIC le 18 novembre .

 

 

Ange Joseph Marie QUÉRIC, mort pour la France, est tué par des éclats d'obus, probablement en fin d'après midi, le 18 novembre 1916. Il était âgé de plus de 41 ans, il laisse une veuve et 3 orphelins.

 

Les autorités militaires ne semblent pas connaitre son lieu d'inhumation. Après une inhumation dans un petit cimetière à proximité du front, il a probablement  été placé dans un ossuaire collectif dans une Nécropole nationale proche de son lieu de décès, peut-être celle de Villers-Carbonnel (Somme).

 

Son acte de décès a été transcrit  le 5 mars 1917, dans le registre d'état-civil de la commune de Groix

 

Le nom d'Ange QUÉRIC est gravé sur tous les monuments mémoriels de Groix.

transcription de l'acte de décès d'Ange QUÉRIC

 

Le dépôt du 5ème RIC est situé à Lyon (Rhône) dans les locaux de la caserne de Serin et du fort Saint Jean. Il est probable qu'Ange y reste encore quelques semaines avant de partir rejoindre son régiment au front.

 

 

le fort St Jean à Lyon, vu de la Caserne de Serin

 

Le 5ème Régiment d'infanterie coloniale appartient à la 1ère Division coloniale (2ème Brigade avec le 6ème régiment). Il est composé de 3 bataillons.

 

Dès le début de la guerre, il participe à la bataille des frontières en Lorraine : il combat à Walsheid, et à Saint-Léon le 19 août et dès ces premiers combats les pertes sont lourdes, 550 hommes sont mis hors de combat. Les 23 et 24 août ils affrontent les allemands à Montigny puis à Merviller, au nord de Baccarat, puis encore à Bazien. Cette fois ce sont 400 hommes mis hors de combat.

 

Par la suite à la fin août le régiment est dans les Vosges (col de la Chipotte) puis à Saint-Benoît, Larifontaine (3,4 et 5 sept.), Pexonne, Neufmaisons, Fenneviller puis encore Apremont, Loupmont, Le Mont en octobre et enfin bois Jurat, bois de Saulcy durant les mois de novembre et décembre le régiment aura eu près de 2000 hommes mis hors de combat, les 2/3 du régiment.

 

De janvier à juin 1915, le 5ème RIC est en ligne en forêt d'Argonne (bois de la Gruerie, La Fontaine-aux-Charmes, plateau de la Bolante, ravin des Courtes-chausses) Il y a lieu de penser que c'est dans ce secteur qu' Ange QUÉRIC rejoint son régiment au front vers mai / juin. Il est affecté au 2ème bataillon, 5ème compagnie.

 

 

Après sa relève, le régiment est transporté le 1er octobre dans l'Oise, où il opère sa réorganisation et se consacre à l'instruction jusqu'au 20 février 1916.

Le 21 février 1916, le régiment relève, dans le secteur de Canny-sur-Matz, le 139ème régiment d'infanterie et occupe les tranchées jusqu'au 29 avril, sans interruption.

 

A partir de cette date, et jusqu'au 30 juillet, il alterne dans le secteur avec le 6ème colonial, passant 12 jours en ligne et 12 jours au repos. Le secteur de Canny étant très calme, aucun événement important n'est à signaler, en dehors de quelques rencontres de patrouilles et d'une opération d'artillerie effectuée sur tout le secteur, du 1er au 4 juillet, pendant que se déroule plus au nord l'offensive de la Somme. Le 2 juillet, un coup de main, exécuté sur le bois Verlot,  permet de faire un prisonnier.

Le 30 juillet, le régiment est relevé par le 8ème régiment de zouaves.

Durant cette période les pertes s'élèvent à 3 officiers hors de combat dont 2 tués et 98 hommes de troupe hors de combat, dont 24 tués.

 

Après avoir cantonné du 31 juillet au 15 août dans l'Oise, le régiment est embarqué en camions-autos et transporté dans la Somme. Le 16 août, il s'installe au camp de Marly, dans la région de Chuignolles et le lendemain, il se porte en réserve de division dans la région nord-ouest de Dompierre (camp 51).

Le 22 août, il relève en ligne le 68ème colonial dans le secteur entre Belloy-en-Santerre et Barleux. Il y reste cinq jours au cours desquels le bombardement ennemi, assez violent, lui cause quelques pertes.

 

 

Le lendemain 5 septembre, une nouvelle attaque est ordonnée pour rétablir la liaison à droite avec le 6ème régiment colonial. La 11ème compagnie et deux sections de la 3ème compagnie de mitrailleuses sont désignées pour cette opération. A 13 h, ces unités s'élancent à l'assaut. Malgré la vive fusillade qui l'accueille et une vigoureuse résistance, la 11ème compagnie atteint et conquiert la première ligne ennemie. Alors commence avec les grenadiers allemands une lutte opiniâtre. A 13 h 40, la 11ème compagnie est renforcée péniblement par un peloton de la 6ème compagnie. Un violent tir de barrage paralyse l'action des renforts. Avec un entrain admirable, les travailleurs s'efforcent de relier notre parallèle de départ à la tranchée conquise: ils sont tous mis hors de combat.

D'autre part, le tir nourri des mitrailleuses ennemies rend le ravitaillement en grenades excessivement difficile. A 14 h 30, la liaison avec la droite est rompue. Après une terrible lutte à la grenade, qui dure plus de 3 heures, la 11ème compagnie, débordée à droite, ne pouvant être ni renforcée, ni approvisionnée, reçoit l'ordre de se replier. Elle effectue ce mouvement aussitôt et regagne en ordre la parallèle de départ. Le tir de l'artillerie ennemie continue violent jusque vers 19 h. La nuit est mise à profit pour remettre de l'ordre dans les unités, relever les blessés et réorganiser les positions.

 

Dans la journée du 6 septembre, le régiment, relevé par le 57ème colonial, se porte au camp de Marly pour se reconstituer. ces  2 journées lui ont coûté 29 officiers hors de combat, dont 8 tués et 895 hommes de troupe hors de combat, dont 115 tués.

 

La belle conduite des troupes leur vaut une citation à l'ordre du jour de la 15ème division d'infanterie coloniale.

une vue du village de Belloy en Santerre

une tranchée du front entre Barleux et Belloy

une vue du dernier paysage observé par Ange QUÉRIC

extrait du J.M.O. du 5ème R.I.C. à la date du 18 novembre 1916

une vue de l'un des deux ossuaires de la Nécropole de Villers Carbonnel