Mort pour la France
Fils d'Adolphe Marie, un marin-pêcheur, né à l'Ile aux Moines (Morbihan) en 1840, installé à Groix vers 1865 et d'une groisillonne Marie Hortense LILIEN, née à
Groix en 1839, mariés en juin 1869, résidant dans le village de Locmaria, Joseph Marie JOUAN est né le 28 février 1880 à Groix, dans le village de Locmaria. Il est le petit
dernier d'une fratrie de 7 enfants.
Après quelques années passées sur les bancs de l'école, Joseph commence l'apprentissage de son futur métier de marin-pêcheur en s'embarquant comme mousse sur les dundees groisillons vers l'âge de 11/12 ans.
Vers avril 1895, il devient novice, puis est inscrit définitif sur le registre des gens de mer du quartier de Groix vers avril 1898, sous le numéro matricule ?
En avril 1900, il est levé (incorporé) pour effectuer son service militaire dans la Marine d'État et est affecté au 3ème dépôt frd équipages de la flotte à Lorient.
Vers 1905, il est rendu à la vie civile et reprend ses activités à la pêche.
Probablement mobilisé en août 1914 et affecté au 3ème dépôt, il ne trouve pas d'affectation et est rendu à la vie civile
Joseph Marie JOUAN se marie le 9 novembre 1915 à Groix, avec une groisillonne Marie Joseph Florentine DOURILIN, née comme lui en 1880. Ils résideront dans le village de Locmaria et n'auront pas d'enfant.
Joseph Marie JOUAN décède le 7 octobre 1918 à Groix.
La commission de révision de Lorient convoque Joseph Marie JOUAN, le 4 avril 1917 et le déclare apte au service armé. Il a 37 ans.
Sera-t-il affecté à une unité de l'Armée de terre. Pour le moment nous n'en avons pas de trace.
S'il a été convoqué quelques semaines après, peut-être a-t-il été réfoulé par le médecin de l'unité? Ou a-t-il contracté une maladie au cours de sa préparation avant d'être envoyé au front ?
Toujours est-il qu'il est démobilisé et renvoyé à son domicile.
Joseph Marie JOUAN décède le 7 octobre 1918 à 18h30, à Groix dans une maison du bourg de Loctudy
Il avait presque 39 ans ans et il laissait une veuve, sans enfant
Il est inhumé dans le cimetière municipal de Groix.
Démobilisé à l'époque de son décès, il ne bénéficie pas de la mention "Mort pour la France". Les autorités locales en l'inscrivant sur le monuments aux morts de Groix, lui attribuèrent, de fait, cette distinction.