Mort pour la France

Joseph Marie YVON  (1882 / 1917)

 

Fils de Jérôme, maître-couvreur et marin, né à Groix en 1854 et de Marie Josèphe Hyacinthe RAUDE, née à Groix en 1859, mariés à Groix en octobre 1881, résidant dans le village de Lomener, Joseph Marie YVON est né le 4 septembre 1882 à Groix dans le village de Lomener. Il est l'aîné d'une fratrie de dix enfants dont huit deviendront adultes.

 

Après quelques années sur les bancs de l'école primaire catholique à Groix, Joseph est orienté sur les conseils du recteur vers l'internat du petit séminaire, probablement celui de Sainte-Anne d'Auray.

 

quelques élèves du petit séminaire

 

En juin 1899, il est bachelier. En octobre 1899, toujours attiré par la vocation ecclésiastique, Joseph entra au Grand Séminaire de Vannes.

 

A 20 ans, en 1902, il est convoqué devant la commission de recrutement à Port-Louis. Il porte le n° 620 / Lorient. Il est déclaré "bon pour le service", mais il est dispensé de la deuxième année de service comme élève ecclésiastique et aussi aîné d'une fratrie de 8 enfants.

 


Il est incorporé le 14 novembre 1903 au 62ème R.I. à Lorient pour effectuer son service militaire. Rendu à la vie civile le 18 septembre 1904, il est affecté à la réserve de la 11ème section d'infirmiers militaires. Le 3 novembre 1905, il renonce au bénéfice de la dispense qu'il avait obtenu auprès du conseil de révision.

 

A la fin de sa formation, en 1906, il est nommé diacre et effectue un stage d'une année dans une paroisse de 420 âmes, Pellouailles, dans la banlieue d'Angers (Maine-et-Loire), puis il est nommé prêtre dans la paroisse de Pluidihen-sur-Rance (Cotes d'Armor), une commune de 3450 habitants. Toutefois, pour une raison inconnue, il renonce à la prêtrise et entre, en 1908, comme clerc au service d'un notaire, Félix RIDEL à Hennebont. Il réside alors au 6, rue nationale.

 

Joseph YVON se marie dans le Jura, à Morez, le 23 juin 1914, avec Marguerite Joséphine Anastasie FRELIN, née à Rothonay (Jura) et ils ont eu au un enfant, Bernard Joseph YVON, né à Morez en 1915.

 

Hennebont Place Maréchal Foch, mairie à droite, basilique N.D. du Paradis à gauche, monument aux morts au milieu où le nom de Joseph YVON n'est pas gravé

 

 

En août 1914, Joseph Marie YVON est presque âgé de 32 ans. Il est mobilisé le 4 août et affecté au dépôt de la 11ème section des Infirmiers militaires (11ème S.I.M.) à Nantes qui se trouve dans l'enceinte de l'Hôpital Broussais de Nantes. Il reçoit une formation aux missions de l'infirmier militaire.

 

Il est toujours difficile de suivre le parcours des infirmiers. Reste-t-il dans l'un des hôpitaux de Nantes ou de la Région ? Est-il intégré dans l'un des services sanitaires qui suivent les troupes du 11ème corps d'armée sur le front.(21ème et 22ème divisions)... ? Il n’existe pas de registre permettant de connaître les affectations précises de chacun des infirmiers.

 

Les missions des infirmiers militaires sont :

- la tenue des cahiers de visite et à l’établissement des bons et des relevés des prescriptions

- l’hygiène hospitalière, à l’asepsie et à l’antisepsie ;

- la petite chirurgie, à l’hydrothérapie et aux bandages.

 

La rédaction de sa fiche matricule laisserait penser qu'il reste à l'arrière, dans la région nantaise jusqu'au 30 avril 1916.

 

Le 1er mai 1916, Joseph YVON est affecté à la 2ème section des infirmiers militaires, aux armées (c'est-à-dire au front). Le dépôt se trouve ordinairement à Amiens, mais en ces temps troublés, l'administration de la 2ème S.I.M a été déplacé à Nantes. Il doit selon toute logique être affecté à l'un des hôpitaux de campagne du 2ème corps d'armées (16ème division /132ème division).

 

 

Joseph Marie YVON désire avoir un rôle plus actif dans le cours de la guerre. Il demande alors d'être muté dans un régiment d'active. Il le sera donc, le 3 avril 1917 au 329ème R.I. et il sera affecté à la 22ème compagnie (6ème bataillon).

 

Il rejoint son régiment, alors que celui-ci est au repos dans le secteur de Missy-sous-bois / Chaudun dans l'Aisne, à deux pas de l'Oise.

 

Le 7 avril, le régiment glisse à l'ouest vers Cœuvres-et-Valsery (Puiseux-en-Retz / Soucy), avec les mêmes activités) jusqu'au 11 avril. Le 12 avril, il retourne sur Missy. Le 13, il monte au nord, sur Vauxrezis, et le 15 il est à Béthancourt, Le Bosquet (commune de Leuilly, au sud de Coucy-le-Chateau) à la disposition du 1er C.A.C, mais il n'est pas engagé dans l'offensive du Chemin des Dames, le 16 avril.

 

Le 17 et le 18, le régiment cantonne à Montécouvré, au nord de Juvigny, et le 19, il se porte sur Crouy et Condé-sur-Aisne, pour le défense du fort de Condé et la prise de Sancy-les-Cheminots, ce que le 6ème bataillon (celui de Joseph YVON) réalise le 21. Il relève le 224ème R.I. En plus de Sancy, il occupe les fermes de Volvreux, de Colombe et les carrières de Chimy. Du 22 au 29 avril le régiment organise le secteur

 

Hopital Broussais à Nantes, dépôt de la 11ème section des infirmiers militaires

 

Le quartier général du service de santé du 2ème corps d'armées se trouve au village de Grand Rattentout (Commune de Dieue-sur-Meuse), au sud de Verdun. Il travaille dans l'un des hôpitaux de la 16ème ou de la 132ème division...

 

Il est muté au Groupe Divisionnaire des Brancardiers et Infirmiers de la 158ème Division (incluant le 159ème RI), le 16 février 1917. Il rejoint le Groupe à Longpont (Aisne). Joseph fait probablement parti du détachement qui participe à la création d'une nouvelle ambulance, la 15/14, à Soissons (Aisne).

 

Voir en détail (lien ci-dessous)

Fonctionnement des ambulances et des groupes de brancardiers divisionnaires

 

 

Le 329ème R.I. est constitué à la mobilisation, le 4 août 1914, avec les réservistes du 129ème R.I. dont le dépôt se situé au Havre. Il comprend 2 091 hommes de troupe, 111 sous-officiers et 38 officiers, soit au total 2 240 hommes. Il est intégré à la  53ème division de réserve jusqu'au 29 août 1916, puis passe à la 158ème division à compter du 30 août 1916.

 

Il est rattaché à la 6ème armée du 6 janvier au 16 juillet 1917

 

Le 17 janvier, le 329ème RI est relevé. Il rejoint ses cantonnements de Nampteuil / Violaine (Aisne) dans un temps exécrables (neige et glace). Le 21 il se rend à Villers-Hélon / Blanzy où il reste jusqu'au 29 janvier.

 

Le 30, le régiment est placé à l'instruction et en réserve de la défense de Soissons jusqu'au 10 février. Le 11 février le régiment prend la relève d'un secteur entre Vénizel, Septmont et Serches, à l'ouest de Soissons, un secteur calme jusqu'au 10 mars. On relève quelques échauffourées sans gravité

 

Le 11 mars le régiment se déplace sur Vierzy (au sud de Soissons), puis Chezy-sur-Ourcq, Brumetz, Crouy-sur-Ourcq où il est mis au repos et à l'instruction jusqu'au 17 mars.

 

A partir du 18, le régiment est transporté par camions en trois colonnes dans la région nord de Soissons, engagée dans la poursuite des troupes allemandes qui effectuent un repli stratégique lors de l'opération Alberich.  Il y a des combats à Braye et à Margival. Le régiment conforte ses positions à Neuville-sur-Margival. Il est relevé dans la nuit du 29 au 30 mars, sauf le 6ème bataillon qui est mis en réserve à Terny.

 

Le 30 mars, le régiment cantonne à Missy-sous-Bois / Chaudun où il est mis au repos et à l'instruction.

 

 

Fort de Condé, aujourd'hui


 

Du 1er au 4 mai, le 259ème prépare une attaque qui a lieu le 5 mai à 4h45. A l'assaut du plateau de Laffaux, de concert avec les marsouins du 1er C.AC;  le 6ème bataillon (celui de Joseph YVON) attaque appuyé par les chars du groupement Lefebvre, ils prennent la tranchée du Cacatoès et avancent sur le plateau de Moisy, enlèvent les tranchées du Rossignol, de Pertuisane, de la Rade, ainsi que la ferme Mennejean.  Les 9ème et 11ème cuirassiers avancent de part et d’autre du moulin de Laffaux. Les offensives à la grenade permettent la prise des tranchées du Môle, du Mousse, du Rouge-gorge, alors que les chars du capitaine Robinet parviennent dans les environs de la carrière de Fruty et, dans un mouvement de retour, viennent à bout des derniers îlots de résistance dans le secteur du moulin de Laffaux. Les combats reprennent le 6 mai, à 16h00. Soutenue par un tir de barrage de l’artillerie, l’armée française est engagée dans le secteur nord-est de Vauxaillon. Les coloniaux sont tenus en échec au Mont des Singes mais le 4ème cuirassier prend la position du château de la Motte et le 9ème nettoie le Ravin d’Allemant. La contre offensive allemande est contenue. Après deux jours d’âpres combats, la position du plateau de Laffaux est acquise. La tranchée de la Rade est prise puis perdue. Le 329ème continue le combat à la grenade les 7, 8 et 9 mai et arrive à investir totalement cette tranchée.

 

 

Le 26 mai le régiment remonte en secteur, dans la zone Nanteuil / Fruty. Le 6ème bataillon a la garde du ravin de Fruty.

 

Du 29 au 1 juin, le régiment subit de nombreux tirs d'artillerie. Il s'attend à une attaque allemande le 1er juin. La 22ème compagnie disperse une patrouille allemande qui s'est infiltrée dans le ravin de Fruty. Finalement c'esty sur le front du 224ème RI que les allemands attaquent.

 

Les jours suivants il y a de nombreux tirs d'artillerie sur le secteur du 329ème RI avec chaque jour son lot de morts et de blessés. On comptera 126 tués dont 2 officiers et 5 sous-officiers, 10 disparus et 270 blessés. Finalement le régiment est relevé dans la nuit du 5 au 6 juin.

 

Le 6ème bataillon cantonne le 6 au soir à Saint Pierre Aigle (Aisne), à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Soissons et repart le lendemain pour Fresnoy-la-Rivière (Oise), au nord de  Crépy-en-Valois, lus de 50 km en deux jours. Encore une quinzaine de kilomètres le 8 juin pour atteindre le cantonnement définitif, ce sera Gondreville (Oise) à 6/7 kilomètres au sud-est de Crépy-en-Valois.

 

Les bataillons resteront dans ces cantonnement jusqu'au 6 juillet. Il semble que près de la moitié du régiment ait eu des permissions. Est-ce le cas de Joseph YVON ?

 

 Le 7 juillet le 329ème R.I. reprend la route du front, étape à Crouy-sur-Ourcq puis enlèvement par camions pour Grand-Rozoy. Puis encore une journée de marche, le 10 pour Mont-Notre-Dame. Il y reste toute la journée du 11, et le soir à 18h, il part pour Bourg et Comin et enfin Paissy en fin de nuit, le 12 vers 5h.

 

Le 10 mai les opérations reprennent. C'est le 6ème bataillon (Bataillon Hochart, celui de Joseph YVON) qui est à la manoeuvre.

 

Joseph YVON s'est distingué lors de cette journée. Dans le corps de sa citation du 27 septembre 1917, à titre posthume il est dit " Soldat brave et dévoué, volontaire pour toutes les missions périlleuses, s'est distingué particulièrement le 10 mai 1917 à la prise d'une tranchée puissamment défendue, a participé à la capture de 17 prisonniers. Est tombé glorieusement le 16 juillet 1917 ".

 

Du 11 au 17, le régiment toujours en ligne, poursuit les travaux d'organisation et de consolidation du terrain conquis, afin de le conserver à tout prix.

 

Le régiment est relevé dans la nuit du 17 au 18 mai. Le 6ème bataillon va cantonner à Pernant, au sud-ouest de Soissons pour une courte période de repos. Le 22, le régiment glisse à l'ouest dans le secteur d'Amblémy, à l'ouest de Soissons, instruction et repos jusqu'au 25.

 

ravin du Fruty

 

Le 9 juillet, la 158ème D.I., est passée sous les ordres du 3ème CA, et apprend qu’elle devra relever la 6ème DI, dans le secteur du poteau d’Ailles, dans la nuit du 12 au 13.

 

Le 12 juillet à 21h, le 6ème bataillon quitte Bourg et Cominn avec les autres bataillons  relève le 28° RI et tous effectuent des travaux de nuit destinés à sécuriser le secteur, les nuits du 13, 14 et 15 juillet.

 

Le 13 juillet à midi, le général commandant la 158ème D.I. prend le commandement du secteur d’Ailles, et le 14, il reçoit mission, en vue de la réduction du saillant du Poteau d’Ailles, d’attaquer la tranchée de Franconie et la courtine du poteau d’Ailles, de s’en emparer, de reconnaître les galeries souterraines débouchant dans la tranchée ou aux abords immédiats, de les nettoyer, les exploiter ou éventuellement de les fermer.


 

Joseph Marie YVON est porté disparu le lundi 16 juillet 1917. A-t-il été tué par un obus français tiré trop court (comme noté dans le rapport) ou par les tirs de barrage des mitrailleuses allemandes ? Son décès peut-être établi aux alentours de 16h30.

 

Bien qu'indiqué sur le territoire d'Ailles, il est probable que ce soit sur le territoire de la commune de Cerny-en-Laonnois que sa disparition ait eut lieu. Il allait avoir 35 ans. Était-il marié ? Avait-il des enfants ? (Recherche en cours...)

 

Le décès a été confirmé par un jugement déclaratif du tribunal de Lorient en date du 2 juillet 1920. Curieusement, le jugement a été transcrit dans le registre d'état-civil de la commune d'Hennbont (Morbihan) où il était clerc de notaire depuis 1908 et où vivait sa famille                        >>>>>>

 

On ne lui connait pas officiellement de lieu d'inhumation. Si son corps a été retrouvé ultérieurement, il n' a pu être identifié et repose dans un ossuaire dans l'une des nécropoles situées à proximité du lieu de bataille;  probablement celle de Cerny-en-Laonnois qui accueille les corps 5150 combattants français dont 2386 dans un ossuaire.                                              >>>>>>

 

Toutefois le nom de Joseph Marie YVON, Mort pour la France est gravé sur les monuments mémoriels de Groix où vivent encore ses parents et pas sur celui d'Hennebont. Il est toutefois inscrit sur la Liste d'Or des citoyens d'Hennebont, morts pour la France.

 

en haut, le Monument aux morts, et en dessous le tableau de l'Église de Groix

 

Joseph YVON est honoré d'une citation à l'ordre du régiment à titre posthume. le 27 septembre 1917 " Soldat brave et dévoué, volontaire pour toutes les missions périlleuses, s'est distingué particulièrement le 10 mai 1917 à la prise d'une tranchée puissamment défendue, a participé à la capture de 17 prisonniers. Est tombé glorieusement le 16 juillet 1917 ".  (non publié au J.O. ?)

 

Il est distingué de la Croix de Guerre avec une étoile de bronze          >>>>

 

 

Cette opération se déroulera le 16 juillet à 16h30, et sera assurée par le 6ème bataillon, commandé par le Capitaine Hugo (celui de Joseph YVON) accompagné par une compagnie du génie. Un appui d’artillerie lourde sera effectué à H – 2, destiné à détruire totalement la tranchée et la courtine, et à briser le moral des défenseurs. L’artillerie de campagne précèdera l’infanterie pour empêcher l’ennemi de sortir ses mitrailleuses dans l’intervalle de temps entre le passage du dernier obus et l’arrivée des fantassins. L’avion d’infanterie de la DI sera engagé, un poste de pigeons mis à la disposition du commandant de l’attaque; les hommes auront 2 jours de vivres, les bidons remplis. La progression de l’attaque est déterminée à raison de 100m en 4 minutes. Une fois la tranchée prise, elle sera immédiatement organisée, couverte d’un réseau de fils de fer.

 

Le 6ème bataillon quitte Paissy à 18h00 pour monter en ligne et relever un bataillon du 224° RI. dans la tranchée de Berne. Dans la nuit, le commandant Hugo envoie des patrouilles constater l’état du terrain qui se révèle très mauvais: «ce n’est qu’une succession de trous, dont certains sont très profonds et en partie pleins d’eau. Il reste par endroits des traces d’anciens réseaux de fils de fer à moitié recouverts. D’une façon générale, la progression ne paraît pas pouvoir être rapide; elle rencontrera de réelles difficultés; cependant, les défenses ennemies ne paraissent pas, en leur état, constituer un obstacle sérieux».

 

La préparation d’artillerie se déclenche à l’heure prévue, mais les tirs sont trop courts et causent des pertes à la 22° compagnie (celle de Joseph YVON) placée à gauche de l’attaque. A l’heure H, les sections de 1ère ligne tentent vainement de franchir le parapet de la tranchée de départ; elles doivent se replier immédiatement sous l’effet des tirs de barrage ennemis. Une quinzaine d’hommes sont tués ou portés disparus, une vingtaine sont blessés ou contusionnés. Le commandant est l’une des premières victimes; à 16h30, alors qu’il quitte son PC situé dans la tranchée de 1ère ligne pour voir déboucher son bataillon, il tombe atteint par un éclat d’obus. Le bombardement ennemi va durer 1h30, rendant toute circulation entre les boyaux impossible; la mort du commandant Hugo ne sera connue de son adjudant-major, le capitaine Ronfort, et du lieutenant-colonel Desbareau, qu’à 18h00.

 

A 19h00, un message reçu par le commandant du 329° RI, indique que les tranchées sont complètement bouleversées. Un compte rendu du comman-dant de la compagnie 14/14 du génie qui participe à l’attaque aux côtés du 329° indique que la compagnie de gauche (la 22ème) n’a pu sortir, que la compagnie de droite (la 23°, celle de René Rucheton) a atteint les lignes ennemies, mais a dû refluer, violemment contre-attaquée à la grenade et au lance flammes; elle revient avec 3 prisonniers. Suite à cette action, la nuit qui suit est décrite comme « très agitée ».

 

Les pertes sont établis à 6 tués dont le commandant Hugo du 6ème bataillon et 5 hommes de troupes, 39 blessés et 9 disparus dont Joseph Marie YVON.

 

Le 17, le bataillon de Lantivy relève à son tour un bataillon du 224° en 1ère ligne, alors que le 3ème bataillon du 329° est placé en réserve dans le ravin de Moulins, et le 6ème bataillon (commandé par Ronfort, qui a remplacé le commandant Hugo), est en réserve à Paissy.

 

copie du jugement déclaratif établi le 2 juillet 1920 par le tribunal de Lorient

 

Son nom est également gravé sur le mur d'enceinte (en arrière-plan de la photo centrale) du mémorial de Sainte-Anne d'Auray


mémorial de Sainte-Anne d'Auray