Mort pour la France

Théodore Jean Marie YVON (1895/1916)

 

Fils de Jean Marie, marin-pêcheur, né à Groix en 1865 et de Marie BERNARD, groisillonne née en 1870, mariés en novembre 1890 et résidants dans le village de Quéhello, Théodore Jean Marie YVON est né le 21 janvier 1895 à Groix dans le village de Quéhello. Il est le 5éme enfant d'une fratrie de sept.

 

 

 

Après quelques années passées sur les bancs de l'école, Jean Marie commence une vie de marin en embarquant comme mousse, puis comme novice. Lorsqu'il passe devant la commission de recrutement au début de 1915, il est classé inscrit maritime. Il est convoqué pour son service militaire vers avril 1915.

 

 

 

Théodore Jean Marie (probablement appelé familièrement Jean Marie) YVON décède le 14 mars 1916 à Lorient. Il a 21 ans. Il est célibataire.

 


 

Pour son service militaire, il est d'abord affecté au 3ème dépôt des équipages de la flotte à Lorient, pour effectuer ses classes... A l'issue de celles-ci à quelles missions est-il affectées ? (à rechercher)

 

Théodore Jean Marie est-il de santé fragile, les conditions de vie à la caserne lui sont-elles difficiles, y-a-t'il une épidémie dans les locaux du dépôt, ... deux autres groisillons, François Marie BLANCHARD, et Jean Marie Julien PUILLON qui eux aussi se trouvaient  encasernés au dépôt, sont décédés de maladie dont nous savons que l'un l'est de la fièvre typhoïde quelques jours avant ... ?

 

 

 

Toujours est-il que Théodore Jean Marie YVON est hospitalisé à l'hôpital maritime de Lorient.

 

Il y décède le 14 mars 1916 à 9h 15. Il a 21 ans et il est célibataire.

 

Son acte de décès est dressé sur le registre d'état-civil de la commune de Lorient sans mention particulière et il ne dispose pas de fiche dans le répertoire des "Morts pour la France" du Secrétariat général des Armées.

 

l'acte de décès de Théodore Jean Marie YVON

 

Théodore Jean Marie YVON a probablement été inhumé dans le cimetière communal de Groix  (à vérifier).

 

La mention "Mort pour la France" ne lui est pas été attribué, car la maladie dont il est décédée n'a pas été reconnu par l'Armée "contractée au service".  Son nom est pourtant gravé sur les monuments mémoriels de la commune de Groix avec le seul prénom d'usage Jean Marie, et curieusement sauf sur celui de l'Église.