Mort pour la France

Théophile ADAM  (1874/1915)

Nouvelliste du Morbihan en septembre 1914

Comme on peut l'entr'apercevoir dans cet article Théophile commet ses actes sous l'empire de l'alcool, alors même qu'il est mobilisé

 

Fils de Barthélemy, un marin pêcheur né à Groix en 1842, (mort en mer en 1878, alors que Théophile n'avait que 4 ans,) et de Marie Josèphe  STÉPHANT, née à Groix en 1833, mariés le 3 octobre 1861 à Groix, et résidant dans le village de Kervédan, Théophile ADAM est né le 18 novembre 1874 dans le hameau de kervédan à Groix. Il est le petit-dernier d’une fratrie de 4 garçons.

 

Commune (et canton) composée d’une île de 4 km sur 8.  Située à 36 m. d'altitude et voisine des communes de Larmor-Plage, et Port Louis. Aujourd'hui 2 350 habitants y résident (mais 5800 en 1914) (appelés Grésillons ou Groisillons) sur une superficie de 14,8 km² (soit environ 159 hab/ km²).  Située à 5 milles de la côte, il se trouve au large du port de Lorient (8 milles).

 

Il passe son enfance à Groix, et très tôt, à 12/13 ans, comme la plupart des garçons, il embarque comme mousse sur le bateau de l’un de ses oncles.

 

Il passe son conseil de recrutement à Port-Louis vers septembre 1893. Son numéro matricule est le 684/Lorient. Inscrit maritime sous le matricule n°1265 / Groix, il déclare être marin-pêcheur. Il effectue son service militaire à partir du 18 novembre 1894. D’abord affecté au 3ème dépôt des équipages à Lorient, il embarque sur le «Suffren» du 1er au 15 janvier 1895 ; puis sur le «Tourville» du 15 janvier au 3 avril 1895, sur le «Melpomène» du 3 avril au 15 septembre 1895, sur le «Friedland» du 1er juillet au 1er août 1896, et enfin sur le Neptune du 1er août 1896 au 18 septembre 1897, date à laquelle il est rendu à la vie civile, ayant effectué 36 mois de service.

 

Après son service militaire, Théophile reprend ses activités de marin-pêcheur. Il se marie le 22 mai 1900 à Groix avec Marie ADAM, une lointaine cousine, née à Groix en 1876, mariage d’où naîtront 3 enfants.

 

La famille réside dans le village de Moustéro. La vie en mer est difficile, le vin aide à tenir le coup... Le ménage ne va surement pas bien. Il déserte probablement le foyer familial. Il est condamné plusieurs fois pour des petits délits: vagabondage, outrage, au Havre et à Lorient  entre 1913 et 1914. (voir sa fiche matricule).

 

Théophile ADAM décède le 27 mai 1915. Il a plus de 40 ans. Il laisse une veuve et 3 enfants dont le plus petit n'a pas encore 7 ans.

 


Au début de la guerre, Théophile a presque 40 ans. Matelot-chauffeur, il est mobilisé au 3ème dépôt des équipages de la flotte, mais la Marine n’a plus besoin de bras, pour ses bâtiments, surtout d'un tel âge. Il est alors transféré à l'armée de terre et il est affecté à compter du 9 janvier 1915 au 6ème régiment d’infanterie coloniale (R.I.C.) dont le dépôt se trouve à Lyon (Fort St Irénée). Il appartient à la 2ème Brigade Coloniale (5ème et 6ème RIC); intégrée à la 1ère DIC d’août 1914 à oct. 1914, puis à la 76ème DI jusqu’en juin 1915.

 

Après une courte période de préparation, il rejoint son régiment au front le 12 avril 1915 dans le secteur de la Gruerie dans la forêt d’Argonne.

quelques "marsouins"

 

Le 23, le régiment se rend à Baccarat pour s'y réorganiser; mais, vers 10 h, il reçoit l'ordre de faire, face à l'ennemi et s'installe aux abords des villages de Montigny, Gélacourt et Giriviller. Les compagnies laissées à Montigny, très durement éprouvées, se replient, après avoir permis à l'artillerie de se dégager. Les pertes sont importantes; les hommes, exténués de faim et de fatigue, donnent tout ce qu'ils peuvent, et le régiment couche sur ses positions. Le 24 au matin, l'ennemi attaque de nouveau avec des troupes fraîches, il accentue son mouvement vers la Meurthe. Les tranchées de Giriviller arrêtaient quelque temps sa marche. A 14 h, le repli général est prononcé, qui, sous la protection du 3ème bataillon, s'effectue en ordre malgré le feu intense de l'artillerie ennemie.

 

L'état de fatigue des troupes dépasse à ce moment tout ce qu'on peut imaginer. Cependant il faut encore faire face à la poussée allemande qui s'affirme toujours aussi résolue. Le 25 au matin, après avoir été rapproché de Baccarat, le 2ème bataillon est presque aussitôt pris en écharpe, à sa droite, par une vive fusillade; le 3ème bataillon devait résister à des forces ennemies, soutenues par une forte artillerie. Pressés de toutes parts, ces deux bataillons devaient se replier après une résistance acharnée, tandis que le 1er bataillon se sacrifiait pour protéger la retraite. Les pertes, pendant ces dernières journées, avaient été importantes 

 

Le 26, le régiment se rassemble à Saint-Benoît, où des tranchées sont aussitôt creusées sur les hauteurs boisées bordant le village au nord. Vers 16 h, le régiment reçoit l'ordre de s'emparer de la cote 423 (N.-E. du village) et de s'y établir; mais, au moment il s'engage dans cette direction, une vive fusillade éclate, partant des maisons à l'est du village, dont les Allemands se sont emparés par surprise. Les 1er et 3ème bataillons font face aussitôt, se lancent sur l'adversaire et le poursuivent à la baïonnette jusqu'à la cote 423, où ils s'établissent. La brigade allemande a terriblement souffert. Outre de nombreux tués, presque tous à la baïonnette, une cinquantaine d'hommes sont fait prisonniers. 

 

Les 27 et 28, le régiment reste sur ses positions, soumis à un violent bombardement. Le 29, il reçoit l'ordre d'occuper les positions de Larifontaine et, le 31, celles du col de La Chipote, au nord-est de Saint-Benoît. Le 2 septembre, une forte colonne allemande, favorisée par le terrain montagneux et la forêt, débouche de la direction de Sainte-Batbe et, après avoir bousculé un bataillon du régiment voisin, essaie d'envelopper le 6ème colonial. Le lieutenant-colonel ne dispose à ce moment-là que de 1.100 réservistes à peine encadrés et arrivés le matin même de Lyon. Devant l'imminence du péril, ils sont lancés en avant et réussissent à refouler l'ennemi et à le ramener à ses positions de départ. Le 3 septembre, vers 7 h, l'ennemi reprenait le contact. A partir de 11 h., malgré leurs pertes, les Allemands se présentaient par endroits en colonne par quatre devant nos lignes. Vers midi, submergés par le nombre, les hommes doivent être évacués. Ils luttèrent toute la journée mais, après une résistance acharnée, les troupes se replièrent petit à petit et en combattant sans relâche jusqu'au Haut-des-Chênes, où avait lieu un premier ralliement. Le 4 septembre, le régiment est rassemblé dans la région de Larifontaine - ferme Haut-des- Chênes, où il est soumis à un violent bombardement pendant plusieurs jours.

 

Heureusement, à ce moment les conséquences de la victoire de la Marne se font sentir. Le 12 septembre, le régiment avance dans la direction de Raon-l'Etape. Le 13, il est à Thiaville et, le 16, ses avant-postes sont à Pexonne. 

 

Retiré du front le 25 septembre, le régiment s'embarque à Thaon-les-Vosges pour la Woëvre. Au cours des combats de La Chipote les pertes du régiment ont été très sensibles. 

 

Le 11 novembre, laissant son 2ème bataillon en Woëvre, le 6ème colonial est transporté à Bailleul (Pas-de-Calais). Le régiment est rassemblé à Vlamertinghe, puis, le 15 novembre, il forme régiment de couverture à Hoegstadt. Le 14 novembre, le 3ème bataillon est envoyé en première ligne, en liaison à gauche avec les troupes belges face à Dixmude, sur la rive gauche du canal de l'Yser; le 18, le bataillon est relevé et, le 23 novembre, le régiment occupe jusqu'à fin décembre des tranchées sur le front nord d'Ypres aux abords de Saint-Eloi et de la cote 60. La vie est très dure dans ce secteur, il y pleut constamment, aucun écoulement ; les hommes vivent continuellement dans la boue; les relèves et corvées de ravitaillement sont extrêmement pénibles. 

 

De plus, les Allemands, furieux de l'échec qu'ils viennent de subir en Belgique, bombardent violemment nos lignes. C'est dans ce secteur que les Allemands se sont servis pour la première fois de projectiles lancés par des minenwerfer, dont les effets meurtriers augmentèrent encore la misère des tranchées. Le régiment s'embarque le 30 décembre, à Cassel, pour Sainte-Menehould.

bois de la gruerie, secteur du "four de Paris"

 

Quand, le 12 avril,  Théophile ADAM rejoint son régiment, affecté au 1er bataillon du 6ème R.I.C., il tient le secteur du Bois de la Gruerie – Fontaine aux charmes depuis le début janvier, les bataillons alternent repos et tenue des premières lignes. Les assauts ont cessés mais les bombardements sont permanents à tel point que le JMO récite une litanie morbide sans fin :

25 avril : rien de particulier  1 tué, 1 blessé

26 avril : rien de particulier  1 tué, 2 blessés

27 avril : rien de particulier 1 sous-officier blessé, 6 soldats blessés

28 avril : rien de particulier le lieutenant X, malade est évacué, 2 blessés

29 avril : rien de nouveau le lieutenant Y blessé au doigt par un éclat de bombe est évacué, 3 blessés

30 avril : rien de nouveau, le lieutenant Z est légèrement blessé à l’épaule, il n’est pas évacué, 1 tué, 10 blessés

 

1er mai, le régiment change de secteur avec le 5ème colonial. Il laisse le secteur Bolante-Courtes chausses, pour le secteur Bolante-Four de Paris. Le poste de commandement est transféré au Chalet…. 1 tué, 4 blessés ;

2 mai : rien de particulier  2 tués, 3 blessés ;  etc…..

 

Le 1er bataillon monte en première ligne (secteur de la corniche à l’est du bois de la Chalade), le 25 mai.  2 sous-officiers sont blessés, 2 soldats sont tués et 9 sont blessés ;

26 mai : 2 blessés ;

27 mai : rien de particulier 2 tués, 23 blessés

Sauf que pour Théodore ADAM, cette journée est très particulière, car il décède de ses blessures dues à un éclat d’obus.

 

Pendant la période du 9 mars au 1er juillet 1915 les pertes en tués du régiment sont de 7 officiers de 10 sous-officiers et d’une centaine d’hommes de troupes dont les caporaux Auge, Battut, Besson, Coche, Chenu, Louis, Morel, Orban, Perroud, Pottier, Sellier; et les soldats Adouc, Ahmed, Adam, André, Alix, Binelli, Babin, Borne, Bouvier, Billon, Bressolles, Barget, Bellemin, Barnay, Boulo, Bourgeois, Bau- bichet, Blanc, Chatelain, Commerot, Chatelet, ……

 

Le 14 juin, le régiment est relevé par le 76ème d'infanterie et va au repos à Saint-Julien-de-Courtisols, Tilloy et Sommes-Vesle. 

Malgré les multiples erreurs  cette citation (ci-dessous) publiée au Journal officiel du 7 novembre 1917 concerne bien notre Théophile ADAM 

C'est le 7 août 1914 que le 6ème colonial quitta Lyon (fort St Irénée), pour la Lorraine et plus précisément Epinal, qui est le point de concentration. Il fait partie de la 2ème brigade d'infanterie coloniale (5ème et 6ème R.I.C.) membre de le 1ère D.I.C intégrée à la 1ère armée. Elle est composée de 3 bataillons.

 

Le 13, le régiment arrive à Badonviller. Le village est en ruines, brûlé par les Allemands; des vieillards et des femmes ont été fusillés; 5 hussards, dont 1 officier du régiment de Strasbourg, sont trouvés dans le village et faits prisonniers. Le 16 août, le 6ème colonial passe la frontière à Saussenrupt. Le 18 août, la 2ème brigade coloniale, à laquelle est rattaché un groupe du 6ème d'artillerie, passe au 21ème corps d'armée ; le régiment va cantonner à Alberschweiler.

 

Le 19 août au soir, le 1er bataillon du 6ème R.I.C. est mis à la disposition du commandant du 5ème colonial pour renforcer deux bataillons de ce régiment qui se sont accrochés, le matin, aux hauteurs boisées situées au nord- est de Waldsheid. Dans la nuit du 19 au 20 août, les 3ème et 4ème compagnies, assaillies à bout portant en sous-bois par un feu violent, sont décimées. Le 20 août, pendant que le 2ème bataillon est maintenu à La Valette, à la disposition du général commandant le 21ème corps, les 1ère et 2ème compagnies ont pour mission de défendre les crêtes au sud du col de Saint-Léon. Le 3ème bataillon, de son côté, qui avait été engagé dès le matin au nord de Waldsheid pour soutenir le mouvement de repli du 5ème R.I.C., se trouve repoussé par les Allemands et s'établit à Munichof. Il y est bientôt rejoint par le 2ème bataillon. 

 

C'est alors que se produit, vers 16 h, la ruée allemande sur le col de Saint-Léon; ce village est bientôt pris. Tous les éléments disponibles sont rapidement regroupés, et une contre-attaque se lance contre l'ennemi. Assistés du 3ème et du 17ème chasseurs, les hommes reprennent à la baïonnette le col, le village et les glacis jusqu'au bas des pentes, et le 20 au soir, le régiment couche sur ses positions. Deux officiers et 150 allemands ront faits prisonniers. Victorieux, mais les pertes avaient été rudes; outre le colonel, il y avait 3 officiers tués, 6 blessés et 5 disparus et 500 hommes hors de combat.

 

L'ordre de repli, arrivé le 20 au soir, s'exécute le 21 au matin par échelons, l'arrière garde du 2ème bataillon subit de rudes assauts. Le 21 au soir, le régiment occupe de fortes tranchées qu'il a construites dans la journée, sur les hauteurs boisées qui dominent Saint-Quirin au sud et à l'ouest. Après avoir couvert la retraite des divisions et fractions d'artillerie restées en arrière, il arrive le 22 à Badonviller, après une marche de nuit très pénible dans une région montagneuse.

 

 

 

Débarqué à Toul dans la soirée du 26 septembre, le 6ème colonial est aussitôt dirigé sur Gironville, où il reçoit l'ordre d'attaquer le village de Loupmont sans délai. Du 27 septembre au 11 octobre, une série d'opérations est menée contre Loupmont. Chaque fois, une fusillade intense partant des hauteurs de Le Mont, du village de Loupmont et du bois de Giréchamp enraye la progression et oblige nos troupes à se retrancher à une centaine de mètres du village. C'est le commencement de la guerre de tranchées. Pendant un mois, le régiment occupe ce secteur et l'aménage. Les attaques de Loupmont avaient coûté au régiment 8 officiers et 569 hommes hors de combat

 

Retiré du front belge, le 6ème colonial est transporté à Sainte-Ménehould où il retrouve son 2ème bataillon, et son régiment frère, pour reformer la 2ème B. I. C. mis à la disposition de la 87ème Division d'infanterie à La Harazée (5ème C.A.). 

 

Le régiment, après avoir tenu quelque temps les tranchées de Saint-Hubert et de Fontaine-Madame, s'installe définitivement entre le Four-de-Paris et la Fille-Morte. Arrivée dans la vallée de la Biesme, au moment où le 5ème corps d'armée vient de subir de dures attaques, la 2ème brigade d'infanterie coloniale a, dès le début, une lourde tâche. Il lui faut réorganiser et renforcer un front où la bataille est particulièrement chaude, la proximité des tranchées permettant une lutte constante par engins de tranchée de toutes sortes. 

 

Le 16 février, elle inflige un sanglant échec à l'ennemi, puis, passant à l'offensive, elle s'empare d'une position importante et la conserve malgré les retours offensifs de l'ennemi. En menant sans répit le combat, en ne laissant à l'adversaire aucun moment de repos, en travaillant sans relâche à la construction d'organisations solides, la 2ème brigade d'infanterie coloniale contribue largement à la conservation d'un front âprement disputé et à l'usure de l'ennemi. 

 

Le 9 mars , le 6ème RIC attaque les tranchées allemandes dites du «Fer-à-Cheval». A 5 h. 30, sept mines font explosion devant les tranchées ennemies, et les deux compagnies chargées de l'opération (7ème et 10ème) s'élancent aussitôt dans les tranchées allemandes, dont elles s'emparent sans trop de pertes, par suite de la promptitude du mouvement, et font des prisonniers. L'organisation, du terrain est aussitôt entreprise; creusement de boyaux permettant de relier la tranchée conquise à nos tranchées, établissement de barrages de sacs à terre dans les boyaux d'accès allemands. L'ennemi prononce presque aussitôt une vigoureuse contre-attaque sans aucun résultat. Pendant la journée, deux autres contre-attaques sont également repoussées à 8 h et à 11 h; mais, à 18 he, profitant de l'obscurité, l'ennemi aborde nos tranchées sans bruit et, après un violent corps à corps, nous oblige à regagner notre parallèle de départ. 

 

Une deuxième attaque des tranchées du « Fer-à-Cheval » a lieu le 14 mars 1915., Après une courte préparation d'artillerie, l'attaque est reprise à 8 h. Les tranchées ennemies sont complètement occupées par leurs défenseurs qui n'ont pas été délogés par l'artillerie. Notre vague d'assaut les enlève , malgré un violent feu d'infanterie et de mitrailleuses; 2 officiers et 21 soldats allemands sont faits prisonniers. Le nombre des prisonniers est restreint, parce que le combat a été sans merci, et les tranchées conquises sont littéralement comblées de cadavres; beaucoup de matériel est pris. Trois violentes contre-attaques n'obtiennent aucun succès. Pendant 5 jours, les Allemands essaient encore de reprendre les tranchées perdues; mais, malgré tous leurs efforts, le 6ème RIC reste maître du terrain. Il faut signaler la 7ème compagnie. Cette compagnie, qui avait déjà donné l'assaut sur ce même terrain le 9 mars, et qui avait été décimée, a été reformée rapidement et a redonné l'assaut le 14, ce qui lui a valu une citation.

 


Théodore ADAM est tué à l'ennemi le 27 mai 1915 à 15h des suites de es blessures, dans une tranchée du secteur de la corniche, à l'est du bois de La Chalade, sur la commune de La Chalade (Meuse). il avait presque 41 ans. Il laisse une veuve et trois enfants.

 

Il est inhumé dans une tombe individuelle, la n°1619, de la Nécropole Nationale de la Forestière, commune de La Chalade (Meuse)

 

Son acte de décès est transcrit le 29 juillet 1915 dans les registres d'état-civil de la commune de Groix avec la mention "Mort pour la France".

 

Son nom est gravé sur les différents monuments de la commune de Groix.

 

Il sera cité au Journal officiel du 7 novembre 1917.